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Les surfaces de pommes de terre bondissent de 7,3 % en 2024

En 2024 en France, 170 244 hectares de pommes de terre de conservation ont été implantés, selon les estimations de l'UNPT et du CNIPT.

La France compte en 2024 près de 11 600 hectares de pommes de terre de conservation de plus qu’en 2023, selon l’UNPT et le CNIPT.

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« La surface française destinée à la production de pommes de terre de conservation (frais et industrie) augmenterait de 7,3 % en 2024, soit 11 567 hectares de plus qu’en 2023. » C'est ce qu'indiquent l’UNPT et le CNIPT (1) dans un communiqué de presse commun, diffusé le 2 juillet 2024. L’UNPT a réalisé une étude terrain pour donner cette estimation, complétée par des données d'Agreste.

Demande industrielle en croissance

Au total, 170 244 hectares ont ainsi été implantés en pommes de terre en 2024, contre 158 677 hectares en 2023. « Cette dynamique s’explique, notamment pour partie, par la demande industrielle française et européenne qui poursuit sa forte croissance (pour la troisième année consécutive) », indiquent l’UNPT et le CNIPT.

Toutes les régions sont concernées par une hausse des surfaces, à l’exception de l’Alsace (–6,8 %, à 955 hectares) et de la Bretagne (stable, à 6 000 hectares). Parmi les plus gros bassins de production, la hausse la plus marquée est observée en Picardie (+10,1 %, à 49 523 hectares), suivie du Pas-de-Calais (+7,2 %, à 58 896 hectares). Les Hauts-de-France demeurent la première région productrice, où se concentrent 60 % des surfaces de pommes de terre de conservation en France.

De nouveaux producteurs dans les bassins historiques

« L’étude de l’UNPT/CNIPT souligne que les surfaces ont progressé chez les producteurs “historiques”, mais aussi et surtout par l’arrivée de nouveaux producteurs dans les bassins de production historiques, principalement liés, a priori, par des contrats d’industrie. »

Si la hausse générale « ancre la poursuite du développement de la filière de la pomme de terre de conservation en France, il ne présage en rien de la production finale, au regard d’un contexte cultural difficile influençant le rendement », pointent l’UNPT et le CNIPT. Ils précisent également que l’enquête a été arrêtée au début de juin, et « n’intègre pas totalement l’impact des retards de plantation et l’évolution exhaustive de l’arrivée de nouveaux producteurs ».

(1) Union nationale des producteurs de pommes de terre et Comité national interprofessionnel de la pomme de terre.

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